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 Un gène paternel ? La bonne blague.

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 Black Viper


Feuille de personnage
Rang: B
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Magie: Genei Mahõ / Magie de l'Hypnose et des Illusions

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Killick Q. July
Killick Q. July
MessageSujet: Un gène paternel ? La bonne blague.   Un gène paternel ? La bonne blague. EmptySam 12 Déc - 17:58



Carte de la Force ou de l'Impuissance ?





Ils furent téléportés au QG et plus rapidement qu’une ombre, Killcik disparut de la circulation.


- Quel enfant mal élevé, il aurait pu rester pour le contre-rendu de la mission tout de même.



Elle s’éventa avec son éventail et en profita pour ôter la poussière qui s’était répandue sur ses vêtements à cause de la magie de la valette.

À côté d’elle, Aalis se précipita à la suite de Killick en s’exclamant :

- Je vais le rappeler à l’ordre à votre place Queen-sama !



Ace ne fit aucun commentaire mais vu le sourire béat de la valette, elle n’allait pas rappeler à l’ordre Killick. Peu importe de toute façon, Mitz et Caius allaient sûrement lui tomber dessus d’ici peu pour lui demander comment cela c’était passé.

- Je m’occupe du rapport, tu peux retourner à tes occupations Katrina.
- Bon, puisque tu insistes, déclama-t-elle, en partant gracieusement.



Il se dirigea vers le bureau de Drakon, Keiji inconscient sur son épaule. Katrina ne l’avait pas manqué. À peine avait-il été dans son champ de vision qu’elle l’avait rendu inconscient en le noyant à moitié sous une attaque d’eau concentrée. Il allait mettre du temps à émerger, mais bon tant qu’il était toujours en vie.

Il frappa trois coups distincts à la porte et ouvrit le bureau de Drakon après un entré prononcé de sa part.

Celui-ci était toujours occupé à trier ses papiers importants et lires en parallèle les articles sur l’attentat d’Era. Il releva à peine les yeux de ses affaires et tourna à la place une carte de son tarot magique situé aussi en parallèle de sa paperasse. La carte de la force enfin vue quand elle avait été retournée cela annonçait plutôt que les choses allaient se gâter.
- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Oui. Killick n’a pas fait d’entourloupe et a bien agi en tant que joker.
- Bien, je vois, ce n’était donc pas pour tout de suite…


Ace fronça des sourcils, l’interrogeant sur cette étrange phrase, mais Drakon ne lui répondit pas. Il lui désigna la sortie et Ace obtempéra en reprenant son masque d’indifférence.


Drakon se retrouva donc seul avec son fils trempé jusqu’au os, allongé sur un canapé installé dans un coin.


Les heures passèrent et, finalement vers le milieu de la nuit, Drakon perçut que. Keiji revenait à lui. Il le laissa se rendre compte d’où est-ce qu’il se trouvait avant d’entamer la conversation que ces prédictions avaient qualifiée de beuglante. Il tourna la page de son livre sur les légendes magiques et sans un regard pour son fils le salua :

- Heureux de voir que tu es toujours en bonne santé après cette longue cavale.


Dans sa voix, ses mots sonnaient comme s’il se moquait grandement de ce qu’il constatait. À sa posture, ses paroles, son ton de voix, jamais on aurait pu penser que Keiji était son fils, mais simplement l’un de ses subordonnées. Mais qu’il pouvait-il s’il n’avait pas la fibre paternelle dans son ADN ? Hein ? Rien. Alors, il resta fidèle à lui-même.


Il releva son regard de son livre et le posta sans cligner des yeux sur son fils. Son regard d’acier typique des Haztar foudroya sur place son fils alors qu’il annonçait glacialement :

- Je ne vais pas tourner autour du pot longtemps, où est ma relique ?


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 Blue Wave


Feuille de personnage
Rang: C
Age: 17 ans
Magie: Magie des Cartes

Messages : 21
Date d'inscription : 12/03/2015
Keiji Haztar
Keiji Haztar
MessageSujet: Re: Un gène paternel ? La bonne blague.   Un gène paternel ? La bonne blague. EmptyDim 17 Juil - 1:53






Deep fear.



With Killick Q. July





Seul le noir l’entourait, un noir absolu, sombre, inquiétant. Il ne voyait rien autour de lui, qu’importe la direction dans laquelle il se tournait. Il courait dans ce néant, à la recherche d’une lumière, de n’importe quelle source de lumière tant que celle-ci lui permettrait de déterminer où il se trouvait. Mais non, rien. Il ne trouvait rien. Il errait sans rien trouver, son stress augmentant seconde après seconde. Cette situation l’angoissait de plus en plus, il ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il se retournait sans cesse, vérifiant que personne ne le suivait. Mais qu’aurait-il pu voir dans cette obscurité totale ? Les ténèbres semblaient avoir dévoré la lumière. Un silence lourd et pesant régnait en ces lieux inconnus. Pas un bruit ne venait le troubler. Il aurait pu sentir l’ombrer de la Mort planer au-dessus de lui tant cette atmosphère était oppressante. Plus il avançait, et plus il avait l’impression que la noirceur se collait à lui, freinant sa course effrénée. Il se sentait attirer vers le sol sans qu’il ne sache pourquoi. Il peinait à avancer, il se retrouvait contraint de ralentir la cadence. Non ! Il ne voulait pas ralentir ! Une force inconnue l’exhortait à continuer malgré la fatigue, la difficulté, la douleur qu’il pouvait ressentir. Il devait continuer, et avait l’impression que cela relevait d’une question de vie ou de mort. Alors il s’efforçait d’accélérer, encore et encore, de contrer ces poids qui voulaient le plaquer à terre. Mais non ! Il tiendrait bon ! Il trouverait le moyen de fuir ces ténèbres oppressantes, de retourner vers la lumière du jour. Il n’y avait pas d’autre possibilité. Il se refusait de rester ici, dans cette noirceur qui ne laissait présager aucun avenir. Il s’y refusait !

Et puis, soudain, une faible lueur, au loin. Un faible éclat, symbole d’échappatoire. L’espoir qui s’éteignait fut subitement ravivé et flamboyait dans son corps, repoussant toutes ses craintes. Enfin voyait-il le bout du tunnel ! Il accéléra toujours plus, repoussant les limites de son être aussi loin que possible. Tout ce qui importait, c’était d’atteindre cette lueur, aussi faible soit-elle. Il ne la laisserait pas s’échapper. Il en était hors de question ; il ne faillerait pas. Il regagnerait la lumière, c’en était une promesse qu’il se faisait. Il vaincrait son pessimisme qui lui hurlait que tout était vain, que tout n’était qu’une fragile illusion qui ne tarderait pas à se briser. Qu’importe, il allait continuer quoi qu’il advienne. Il haletait, il n’en pouvait plus. Ses membres criaient de douleur, cela faisait bien trop longtemps qu’il courait mais il ne relâchait en rien sa vitesse. Il y était presque, il en était sûr. Cependant, le choc n’en fut que d’autant plus brutal et amer. Il heurta violemment un mur invisible et il tomba à la renverse. Il ne chercha pas à comprendre ce qui venait de se passer, ce n’était pas important. Il devait simplement reprendre sa course. Il se releva après avoir repris ses esprits, mais devant lui se tenait toujours cet obstacle qui l’empêchait d’atteindre la lueur. Il chercha alors à le contourner, mais quelle ne fut pas sa stupeur lorsqu’il se rendit compte qu’il était désormais pris au piège entre quatre murs qui réduisaient drastiquement ses mouvements. Il ne disposait plus que d’un seul mètre carré pour se mouvoir ; il était fait comme un rat. Ce qu’il avait cru être une échappatoire l’avait mené droit dans un guet-apens. La panique ne tarda pas à l’envahir, et celle-ci s’intensifia peu à peu lorsqu’il entendit des sifflements aigus. Il déglutit, mais ne parvenait pas à voir à quoi étaient dus ces bruits ô combien sinistres. Il se retournait sans cesse, guettant le moindre côté, apercevant toujours au loin cette lueur qui semblait le narguer. La peur grimpa à nouveau lorsqu’il vit luire dans l’obscurité des prunelles ambrées, la mesquinerie à l’état pur dans leur regard. Il intensifia ses efforts pour fuir de ces quatre murs mais en vain, tout semblait inutile. Il était néanmoins à l’abri de ces vipères qui tentaient de l’attaquer, mais pour combien de temps ? Combien de temps pourrait-il rester là ? Il commençait à perdre pied, ne sachant plus quoi faire, et il lâcha complètement prise quand cette ombre apparut parmi les vipères. Il recula jusqu’à heurter la paroi, presque paralysé. Il ne savait plus quoi faire, il était foutu. Et il ne comprit plus rien lorsqu’il reçut un sceau d’eau venant d’en haut. Par réflexe, il releva la tête et il vit de l’eau tomber en trombe, remplissant rapidement l’espace dans lequel il se trouvait. Elle montait, montait, concurrençait la montée de sa peur qui ne cessait de s’accroître. Il ne tarda pas à perdre pied et à être coincé la tête sous les flots, le souffle coupé. L’oxygène lui manqua rapidement, et l’eau finit par s’engouffrer dans sa gorge, ses poumons. Il avait beau se débattre, cela était inutile, vain. Et ses yeux se fermèrent sur une dernière image, celle de cette ombre qui se tenait à côté de cette faible lueur qu’il l’avait conduit à sa propre mort.

○○○

Il ouvrit subitement les yeux, le souffle court, mais il ne se réveilla pas en sursaut comme la dernière fois. Il avait en revanche écopé d’un mal de crâne sans qu’il ne sache pourquoi, et il avait froid. Il grimaça un peu à cause de la lumière un peu trop vive à son goût et chercha à comprendre ce qu’il venait de se passer. Ou plutôt ce qu’il s’était passé, parce qu’il ne se souvenait pas s’être endormi, ou avoir simplement eu envie de dormir. Il se massa les tempes et se redressa un peu. Il jeta un regard circulaire autour de lui et là, tout lui revint en mémoire d’une traite. Sa journée à Magnolia, la rencontre plus qu’inattendue avec Ace et la Queen, ce guet-apens dans lequel il était tombé à cause d’une troisième vipère dont il ignorait tout. Puis l’accusation de vol qu’il avait essuyée à cause d’une passante, son arrestation, et le noir complet. Il avait dû être assommé par l’un des Cards pour qu’il ne pose pas de problème et vu comment il avait mal à la tête, celui-ci ne l’avait franchement pas loupé. Ses craintes et ses peurs lui revinrent aussi en mémoire, et surtout ô combien il était dans la merde, ô combien était-il foutu. Et cette voix qui sonnait creux dans ses propos et qui s’éleva ne fit que renforcer cette idée.

abc- Heureux de voir que tu es toujours en bonne santé après cette longue cavale.

Il releva la tête pour observer celui qui venait de parler et il croisa son regard qui le figea d’effroi. Il ne bougeait plus, complètement pétrifié. Jamais aurait-il voulu le revoir. Il voulait fuir, prendre ses jambes à son cou. Il ne voulait pas rester là, il avait trop peur de la tournure qu’allait prendre la suite des évènements. C’était trop dangereux que de rester là, son esprit lui scandait « Danger ! Danger ! ». Il allait y passer, il en était sûr. C’était bon, son heure était arrivée. Ce simple regard d’acier qui le foudroyait sur place suffisait à lui faire perdre totalement ses moyens, et la voix glaciale qui l’accompagna l’enfonça davantage dans sa peur.

abc- Je ne vais pas tourner autour du pot longtemps, où est ma relique ?

Il resta un moment silencieux, ne bougeant pas d’un seul millimètre, respirant à peine, ne clignant même pas des yeux. Il était complètement paralysé. Puis tout sembla se remettre en marche, l’inconscience prit le dessus, et il bondit du canapé où il était assis pour se précipiter sur la seule sortie existante, la porte du bureau. Il appuya sur la poignée pour l’ouvrir, mais celle-ci était fermée à clef. Il insista plus par panique qu’autre chose, mais il comprit rapidement que c’était vain. Il fouilla alors ses poches mais rien. Vides. Il n’avait plus ses cartes ni son arme à feu. Il était désarmé, totalement vulnérable face à son père. Il finit par se retourner pour le voir, et éviter de se prendre une attaque en traître par la même occasion. Ses yeux criaient sa peur qui ne voulait plus le lâcher. Il était foutu ; mort. Il ne pouvait plus rien faire.

abc- Laisse-moi partir ! Je ne l’ai plus ta relique ! Je l’avais cachée dans un vieux temple et protégée par des pièges mortels, mais quelqu’un l’a volée, et je ne sais pas qui ! Laisse-moi partir maintenant !

Sa peur était tellement forte qu’il avait tout balancé d’une traite, ne cherchant même pas à dissimuler la vérité. Il voulait seulement partir loin d’ici, éviter l’affrontement, les coups. Quitte à admettre que la relique qu’il avait soigneusement cachée dans un temple perdu avait été volée, ce qui risquait de lui coûter très cher. Il espérait néanmoins, bien que faiblement, que cet élan de sincérité suffirait à lui assurer la vie sauve.



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